Mixed-use Le Bouscat in Bordeaux (33)Under construction

All our thinking starts from a tension to be established between asserting a presence and letting the view, the garden, the walkers pass through. De-saturation occurs through fragmentation, through small, highly verticalized volumes with a reduced footprint. The curves and counter-curves organize the plot. These vertical undulations reveal the ground and the sky; the full fills are at the service of these framings, of this work on the depth of field.
It is from the articulation between the park and Place Ravezies that we approach the redeployment of the site. This involves implementing a fluid deployment of the architecture operated as an extension of the ground. We therefore propose a landscaped urbanity made up of sequences and fragmented volumes which interweave voids and built volumes in order to put the neighborhood in relationship with its environment.
The buildings are designed like a topography, mixing empty and full spaces in a progressive management of height. The masses are cut out, sculpted to open up as the buildings gain height. Large terraces allowing a strong plant presence on the emergences are arranged there. There is thus, from the genesis of the project, the omnipresent affirmation of plants which, combined with a density in line with the dynamism of this metropolitan center, gives the project the capacity to contribute to the achievement of a green urban polarity, with biodiversity as a unifying element.
Our reflection also concerns the sharing of services linked to tertiary activities. The result is an image tinged with domesticity for these workplaces in order to offer a more open and less rigid living environment.

Toute notre réflexion part d’une tension à instaurer entre affirmer une présence et laisser passer la vue, le jardin, les promeneurs. La dé-saturation passe par la fragmentation, par des petits volumes fortement verticalisés avec une emprise au sol réduite. Les courbes et contre-courbes organisent la parcelle. Ces ondulations verticales révèlent le sol et le ciel ; les pleins sont au service de ces cadrages, de ce travail sur la profondeur de champ.
C’est à partir de l’articulation entre le parc et la place Ravezies que nous abordons le redéploiement du site. Il s’agit de mettre en œuvre un déploiement fluide de l’architecture opéré en prolongement du sol. Aussi proposons-nous une urbanité paysagère faite de séquences et de volumes fragmentés qui imbrique vides et volumes bâtis afin de mettre le quartier en relation avec son environnement.
Les bâtiments sont pensés comme une topographie, mêlant vides et pleins dans une gestion progressive de la hauteur. Les masses sont découpées, sculptées pour s’ouvrir à mesure que les bâtiments gagnent en hauteur. De larges terrasses autorisant une forte présence végétale sur les émergences y sont aménagées. Il y a ainsi, dès la genèse du projet, l’affirmation omniprésente du végétal qui, conjugué avec une densité en adéquation avec le dynamisme de ce centre métropolitain, confère au projet la capacité de concourir à la réalisation d’une polarité urbaine verte, avec la biodiversité comme élément fédérateur.
Notre réflexion porte également sur le partage des services liés aux activités tertiaires. Il en résulte une image teintée de domesticité pour ces lieux de travail afin de proposer un cadre de vie plus ouvert et moins rigide.